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64 éléments trouvés pour «  »

  • Yves, 2ffeb4d0-1730-4e64-b36c-d66873b4e4f6

    < Retour Yves Au nom de la famille Corbin-Charland. Depuis maintenant plus de trois ans, Yves Charland, a quitté sa conjointe et ses deux fils. Même s’il a été un sportif toute sa vie et qu’il avait un travail de bureau, il a tout de même été emporté par un cancer fulgurant lié à l’amiante. Les travaux sur son lieu de travail à l’Université de Montréal ont fait qu’il a respiré des poussières qui l’ont tué trente ans plus tard. Durant sa maladie, notre père nous disait souvent qu’il n’avait jamais été aussi mal dans sa vie et ce fut une période très pénible et douloureuse pour lui. Entre le moment de son diagnostic et son décès, il s’est écoulé tout juste un mois. Ce fut une période trop courte pour lui faire nos adieux alors que nous étions pris par toutes les décisions liées aux soins médicaux. Ce départ précipité a donc rendu notre deuil plus ardu parce que tout s’est fait tellement rapidement. Il a fallu se résigner au fait qu’on ne le verrait plus, surtout notre mère qui venait de perdre son conjoint de plus de 35 ans. Ensuite, notre famille a dû composer avec la complexité des demandes d’indemnisation auprès de la CNESST. L’employeur a d’abord contesté la décision, ce qui a rallongé inutilement le processus. Puis, les délais administratifs ont aussi conduit à étendre le deuil alors que nous étions périodiquement ramenés dans cette histoire funeste. En fait, nous venons tout juste de terminer les dernières démarches administratives, plus de trois ans après le décès, ce qui est déraisonnable pour une famille qui veut clore ce chapitre désolant. Notre famille a vécu plusieurs expériences depuis son départ et bien tristement, notre père n’a pas pu y prendre part. À cet égard, nous apprêtons tous à faire un voyage l’été prochain en Corée du Sud, car la conjointe d’un de ses fils est Coréenne et qu’ils vont s’y marier. C’est une belle célébration de la vie à laquelle il aurait pu être avec nous, mais la maladie nous a enlevé cette perspective heureuse. Enfin, comme Yves Charland disait à ses enfants qu’ils étaient la plus belle chose qui lui soit arrivée, ses deux fils ont, à leur tour, le projet d’avoir des enfants. Toutefois, notre père n’aura pas la chance de les rencontrer et en retour, ceux-ci ne connaitront jamais leur grand-père. C’était un homme qui aimait les enfants et qui aurait fait un excellent grand-papa, mais personne ne pourra vivre ce bonheur parce que l’amiante l’a emporté trop tôt.

  • Lucien, 5e8f4183-2828-4d3e-8c41-3e9c88769eb8

    < Retour Lucien À la douce mémoire de mon père décédé à 62 ans d’un mésothéliome pleural le 11 septembre 2003. Vingt ans aujourd’hui. Il est parti après 4 mois d’hospitalisation et d’intenses souffrances. Il était électricien, heureux, en pleine forme et fier grand-papa de 4 petits garçons. Il ne les a pas vu grandir… il ne connaît pas ses 4 arrière-petits-enfants 😭 Nous avons perdu notre fort en cette terrible journée. Merci de nous donner une tribune pour s’exprimer en la douce mémoire de toutes ces personnes disparues. 🙏🙏🙏

  • Jacques, 00000000-0000-0000-0000-000000000001

    < Retour Jacques Jacques Mercier père de Gilles dont voici le témoignage Inspecteur en santé et sécurité du travail pour la CSST/CNESST, d’aucune façon je n’aurais imaginé que mon père deviendrait une victime de l’amiante. À cette époque, malgré les responsabilités qui incombent au préventionniste que j’étais, mes connaissances des dangers associés à l’amiante étaient très limitées. La problématique amiante en établissement n’était pas une priorité pour l’organisation. Ce n’est que vers 2010, en raison d’une toux persistante, que j’ai commencé à discuter avec mon père d’une exposition possible à l’amiante dans ses activités professionnelles. Je lui ai alors remis des dépliants et articles de périodiques sur le sujet afin qu’il les présente à son pneumologue de Chicoutimi. Pour ce spécialiste, il était impossible que ses activités professionnelles soient en cause et toute exposition possible à l’amiante était de facto exclue. C’est en 2013 que des médecins du CHUM ont finalement diagnostiqué l’amiantose, diagnostic qui a même été mis en doute par son pneumologue traitant. Mon père a débuté sa carrière à la fin des années cinquante comme ferblantier pour une entreprise spécialisée en chauffage. Pendant la saison chaude, pour ne pas mettre à pied ses employés et risquer de les perdre, l’entreprise prenait des contrats de toiture. C’est pendant ces activités, lorsqu’il agissait comme couvreur, que mon père a été le plus exposé à l’amiante. En effet, un toit plat goudronné doit être recouvert de gravier, de pierres concassées pour le protéger de la chaleur et des rayons du soleil. L’entreprise s’approvisionnait en pierre concassée à Thedford Mines, de gravier produit à partir des débris miniers provenant de l’extraction de l’amiante. Le gravier était transporté par camion au chantier, pelleter dans des chaudières, monter sur le toit et étendu manuellement. Les émissions de poussières étaient importantes lors de ces travaux. Les derniers mois de la vie de mon père ont été très difficiles : prise de plusieurs médicaments, besoin accru d’oxygène, installation d’un drain permanent pour évacuer le liquide de ses poumons et perte progressive de ses moyens et capacités. Malgré tout, il restait lucide à cent pour cent. C’est comme si le peu d’oxygène disponible dans son corps était principalement dirigé vers son cerveau. Dans les dernières semaines, nous devions soulever ses jambes sur le lit pour l’aider à s’étendre. Mon père était un homme généreux, actif, impliqué dans sa communauté et toujours prêt à rendre service. L’amiante lui a volé plusieurs années de sa vie de retraitée avec son épouse, ses enfants et petits-enfants et ses nombreux amis et collègues retraités.

  • André, c8c19cc9-8869-41bb-8e7d-ead11c2d6557

    < Retour André Mon conjoint André, a l'âge de 69 ans à été diagnostiqué d'un mésothéliome malin de la plêvre le 22 juillet 2022. Il a souffert le martyre comme c'est difficile de l'imaginer. Son corps c'est complètement atrophié et il est décédé le 15 mars 2023. Il a été pompier pendant 31 ans. Il a été bénévole pour les Scouts du Québec pendant 13 ans. C'était un chasseur et un pêcheur. Il avait la passion pour les chiens de chasse, dont il a fait l'élevage et le dressage pendant plusieurs années. Il aimait transmettre son savoir, ce qu' il faisait avec générosité, et savait expliqué les choses et c'était toujours très intéressant.Tous les deux on avait la tête pleine de projets, mais notre plus grand projet était de vieillir ensemble.Son départ a créé un grand vide dans ma vie et aussi dans celle de beaucoup de gens. Sa mémoire restera gravé pour toujours dans nos cœurs.

  • François, 2aa80846-c708-4d5f-9c0d-2bd0b865c01d

    < Retour François Aujourd’hui, en cette journée nationale du mésothéliome, nous voulons te faire un clin d’œil et souligner ta mémoire. Partie indéniablement trop tôt à 55 ans le 24 octobre 2003 d’un mésothéliome malin, cette maladie cruelle ne t’auras laissé aucune chance de voir tes enfants et petits-enfants évoluer. Sache qu’aussi cruelle peut être cette maladie, en aucun cas celle-ci ne viendra assombrir l’homme courageux que tu as été. Tu as été et resteras à jamais un grand homme, pas juste du haut de tes 6 pieds, mais un grand homme de cœur. Une envolée de bisous juste pour toi en cette journée cher papa!

  • Yvon, a40504c9-10a4-463a-8cec-bfff4d5fb88c

    < Retour Yvon Bonjour voici mon histoire qui ressemble à toutes les autres , c’était à l’automne 2008 fin octobre précisément que le verdict d’un mésothéliome malin pleural venait nous frapper en plein fouet au visage ,mon mari à peine âgé de 63 ans en pleine forme et qui n’a jamais eu de maladie travaillant encore a été atteint par cette terrible maladie …40 ans d’amour une belle famille tout ça venait de tout jeter par terre on ne pouvait y croire mais la maladie elle nous prouvait bien le contraire …..mon mari est décédé en 8 semaines meme pas le temps de se préparer à cette maudite nouvelle . On a eu le verdict le 29 octobre et mon mari est décédé le 29 décembre entouré de notre amour meme après 15 ans on y pense et on en parle toujours quand on se voit il a laissé derrière lui un GRAND vide .J’ai reçu une compensation de la CNESST et j’ai fait appel à Motley Rice sur les recommandations de mon médecin car cela nous concernant, Mais la CNESST ne m’a jamais rendu mes appels j’ai téléphoné jusqu’en 2016 j’attends encore des nouvelles ….merci à vous tous de m’avoir lu on se souhaite un avenir meilleur

  • Jean-Pierre, 00000000-0000-0000-0000-000000000004

    < Retour Jean-Pierre Jean-Pierre ton combat se poursuit et nous sommes heureux de te compter parmi nos membres les plus fidèles , Merci pour ce témoignage des plus touchants : Nous vivons. Nous mourrons. Nous ne savons pas quand et comment nous mourrons. Sauf nous, victimes de l’amiante, nous savons comment et ce n’est pas beau. Il y a 4 ans j’ai été hospitalisé à cause d’un pneumothorax au poumon droit (présence anormale d’air dans la cavité pleurale). Lors de l’intervention chirurgicale la chirurgienne a remarqué la présence de tissus suspects. Elle a fait des prélèvements et l’analyse a confirmé la présence d’un mésothéliome pleural. J’ai eu des traitements en chimio. Ma pneumologue/oncologue de l’hôpital Fleurimont à Sherbrooke m’a expliqué que puisque le cancer a été détecté très tôt comparativement aux cas habituels il lui était absolument impossible d’établir un pronostic. Dans combien de temps ce cancer se mettre soudainement à progresser vers le stade 4 ? Trois mois, dix ans ? Les premiers mois qui ont suivi ce diagnostic ont été moralement difficiles pour mon entourage, mon épouse et moi. Avec toute la bonne volonté du monde j’ai beau me dire que je dois plutôt me concentrer à profiter de chaque jour qui reste il n’en demeure pas moins que vivre avec cet épée de Damoclès est un poids, une pression qui se fait régulièrement sentir. À la fin de notre saison de ski à mon épouse et moi je n’ai pu retenir une larme en me disant que ça pourrait être la dernière. Au retour de notre récent voyage, même chose. À la fin de l’été dernier, même chose. Après avoir vécu des moments de bonheur, même chose. Il y a des matins que je me réveille avant mon amour et je la regarde dormir en souffrant de savoir qu’elle sera veuve. La source de ma contamination n’est pas claire. Est-ce dans mon milieu de travail en informatique dans un grand édifice du centre ville de Montréal construit à l’époque de l’utilisation massive de l’amiante ou durant mes travaux de rénovations ? Moi je ne saurais le dire sans l’ombre d’un doute sauf que mon employeur lui a déployé une défense extrêmement agressive et dispendieuse devant le Tribunal du Travail pour prouver son innocence. David VS Goliath. Quand notre gouvernement acceptera-t-il de modifier le règlement sur les maladies causées par l’amiante et reconnaître un caractère irréfragable pour un travailleur exposé?

  • Camille, c787955c-b9d4-48ec-9a2b-8ec605358416

    < Retour Camille Mon père a eu le diagnostic en juillet 2002 qu il était atteint d un mésothéliome malin. Le plus gros cancer de l amiante. Il a souffert comme ça se peut pas il était lucide et se voyait mourir maigrir.Il nous demandait de l aider à mourir. De voir notre père mourir de cette terrible maladie nous a fait très mal. Nous venions de fêter le 50 ieme anniversaire de mariage de mes parents et il est décédé le 2 janvier 2003. Notre père nous manque et de voir que nous sommes obliger de nous battre pour avoir au moins une compensation qui a de l allure .J ai mis une photo de mes parents ils étaient heureux ensemble. Le choc de la maladie de mon père a rendu ma mère malade plus vite avec la maladie de l alzheimer qui a été déclarée en 2002 à avancer très vite après le choc. Perdre son père a cause d une maladie comme sa pire chose qui pouvait nous arriver nous ses enfants. Merci à vous d être la pour nous

  • Jacques, 1b082df9-d852-4546-aba8-8ffd5e93cc3e

    < Retour Jacques Mon père est décédé d'un mésothéliome. Il était un bon vivant, toujours souriant et qui aimait la vie et ses proches avant cette maladie. Là on ne l'a plus. Ça nous a déchiré , fait faire des dépressions, séparé la famille et j'en passe.

  • Ghislaine, cf010455-5db4-4b52-a4d4-97a50fadfa71

    < Retour Ghislaine Ghislaine Fréchette 1943-2002 Nous étions en mars 1999. Depuis plusieurs mois déjà, Ghislaine, la mère de Jessica, Yzarra et Maya et ma conjointe, se sentait facilement fatiguée. Ça ne lui ressemblait pas. Ce jour-là, en fin de journée, nous sommes partis en raquette, comme nous avions coutume de le faire tous les printemps, pour parcourir l’érablière à Frampton. Après quelques centaines de mètres, Ghislaine s’est arrêtée, à bout de souffle. Nous sommes péniblement revenus au chalet. Là, elle ne pouvait même pas s’étendre pour se reposer. La seule position un peu confortable était assise bien droite. Elle a passé la nuit ainsi. Le lendemain, nous nous sommes rendus à l’hôpital de Lévis. La radiographie pulmonaire montrait un épanchement pleural massif qui comprimait les deux tiers de ses poumons. Hospitalisée, on lui a installé un drain, ce qui l’a beaucoup soulagée. Le liquide a été analysé. Le surlendemain, on rencontrait le pneumologue. Le liquide était stérile. Ce n’était pas une maladie infectieuse. Une nouvelle radiographie montrait un net épaississement de la plèvre à gauche. Le médecin a proposé une biopsie. Deux jours plus tard, nous rencontrions le pneumologue à nouveau. Le diagnostic était clair : un mésothéliome de la plèvre. Où avait-elle pu être exposée à l’amiante a demandé le médecin ? Nous étions trop sous le choc pour même y penser. Aucun traitement curatif n’était disponible. Le mieux qu’on pouvait faire était de provoquer une réaction inflammatoire au niveau de la plèvre pour empêcher la production de ce liquide qui la noyait. L’espérance de vie à partir de là était de six mois environ pour près de 80% des personnes que le pneumologue avait soignées. Tente jours plus tard, Ghislaine sortait de l’hôpital. Le talcage avait été un succès, les deux feuillets de la plèvre étaient bien soudés. Elle respirait librement. Mais une lente agonie se pointait. Ghislaine voulait vivre et elle a été bien entourée. Elle a vécu une trentaine de mois. À la fin de janvier 2002, épuisée et squelettique, elle est morte dans son sommeil. Où avait-elle été exposée à l’amiante ? Il nous semblait avoir tous été exposés. On créait des santons de Noël avec de la poudre d’amiante mise en pâte et moulés à la main dans ma famille. Les tunnels de l’Université Laval étaient recouverts d’amiante, Il y en avait partout. Ghislaine a été certainement été exposée plus intensément quand elle a travaillé à la rénovation de la vieille prison de Québec sur les Plaines pour créer l’auberge de jeunesse « La Petite Bastille » au début des années ’70. Puis elle a travaillé sept ans chez Électrolier à Ville d’Anjou à monter des ballasts de néon dont les fils étaient gainés d’amiante. C’est une autre vie précieuse et inestimable qui nous a été volée par l’amiante… Yv Bonnier Viger 24 avril 2023

  • Notre équipe | AVAQ

    Notre équipe Janine Gingras Le conseil d'administration Vice président Paul Brosseau Paul Brosseau, membre du conseil d’administration de l’AVAQ, apporte une expertise précieuse en tant qu'enseignant au Cégep Ahuntsic et solliciteur engagé. Avec une carrière sur les chantiers de construction et à l'ASP Construction, il a entendu les témoignages poignants de victimes ignorant leur statut. Son expérience en formation sur l'amiante et son apprentissage quotidien auprès d'experts lui confèrent une connaissance approfondie du sujet. Paul est reconnu pour son franc-parler, renforçant son impact au sein de l'AVAQ. Son engagement et ses actions pour la sensibilisation font de lui un membre estimé du conseil, contribuant à la mission de l'AVAQ en faveur des victimes de l'amiante. Secrétaire Trésorier Daniel Legros Daniel s’est joint à l’AVAQ en 2019 car, nouvellement retraité de la CNESST, il voulait conserver un lien avec le domaine de la santé et de la sécurité du travail. En tant que chargé de cours à l’Université de Montréal, Daniel fut interpelé par le dossier de La Presse rapportant un nombre élevé de victimes de la fibre d’amiante chez son employeur. De responsable des médias sociaux à vice-président et maintenant secrétaire-trésorier au Conseil d’administration, Daniel a joué un rôle déterminant en 2022 pour relancer l’AVAQ dans l’actualité et répondre ainsi au besoin d’information des citoyens. Le plan d’action gouvernemental sur l’amiante est au cœur des dossiers qu’il suit avec un grand intérêt. Administratrice Céline Giguère Retraitée du Syndicat canadien de la fonction publique où j'ai travaillé à titre de coordonnatrice du service de santé et de sécurité du travail pendant plus de 15 ans. Mes interventions se sont faites tant au niveau de l’indemnisation que de la prévention J'ai participé aussi à de nombreux travaux de recherche sur le sujet. Administrateur Daniel Green Politicien canadien, environnementaliste et vulgarisateur scientifique. Depuis plus de 30 ans, il se consacre à la problématique des substances toxiques dans l'environnement. Il est reconnu pour sa capacité à vulgariser des concepts scientifiques complexes en écotoxicologie et à sensibiliser le public aux enjeux environnementaux. En tant que consultant pour plusieurs associations environnementales tel que « Société pour vaincre la pollution (SVP) » ou l'AVAQ , il intervient régulièrement sur des questions telles que la contamination de l'environnement, l'amiante et les dangers de la pollution sur la santé publique. Administrateur Marc Robidoux Né à Montréal et déménagé à Murdochville en plein coeur de la Gaspesie à l'âge de 11 ans. J'ai fait mes débuts dans le syndicat à l'âge de 17 ans comme responsable des jeunes durant la grève des Métallos de 9 mois à Murdochville en 1979. Je suis délégué social FTQ depuis plus de 30 ans. Délégué syndical pour L'AFPC Canada depuis 25 ans. J'ai été président de la section locale de Matane pendant 15 ans et co-président syndical du Comité local de santé et sécurité au travail. Je suis aussi intervenant en santé mentale. Aujourd'hui je suis 2ieme VP de ma section locale et membre du comité mixte en santé mentale et en santé et sécurité au travail. Mon père est décédé en 2007 de l'amiantose c'est ma principale motivation à mon implication Administratrice Marie Cajuste Professionnelle du domaine de la santé et des services sociaux comptant plus de vingt ans d'expérience en analyses biomédicales, son bagage académique se compose d'un baccalauréat par cumul, comprenant un certificat en gestion et assurance de la qualité, un mineur en santé et sécurité au travail, ainsi que d'un certificat en relations industrielles. Sa motivation à s'investir au sein de l’AVAQ, découle d'une sensibilisation résultant du vécu d'une collègue universitaire ayant été touchée de près par l'amiantose. Elle désire depuis lors, s'engager dans la sensibilisation et la prévention auprès des travailleurs exposés à l'amiante, en plus d’apporter son soutien aux personnes victimes de l'amiantose. De par sa formation polyvalente et sa passion pour la promotion de la santé et de la sécurité au travail, elle est une actrice engagée, prête à intervenir de manière holistique et à contribuer activement à la mission de l’AVAQ. Administrateur Yv Bonnier Viger Médecin et épidémiologiste reconnu, spécialiste en santé publique et médecine préventive. Il occupe actuellement le poste de directeur régional de santé publique de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et est professeur à l'Université Laval. Son engagement envers les communautés autochtones, sa lutte contre l'épidémie de sida en Afrique francophone et sa défense de la santé publique sont des éléments clés de sa carrière. Yv Bonnier Viger est également un fervent défenseur de la réduction des inégalités sociales de santé. Son travail et ses contributions ont été récompensés par plusieurs prix et distinctions. Administratrice Diane Parent Diane a joint le ÇA de l’AVAQ en 2024. Elle a débuté sa carrière comme hygiéniste industrielle au sein d’un département de santé communautaire où elle a fait l’identification des risques dans une variété de milieux de travail. Elle en ensuite œuvré au sein de la direction de santé publique de Montréal. En 2002, elle a joint l’équipe de l’ASSTSAS comme directrice générale. Passionnée de santé et sécurité au travail, Diane a toujours eu à cœur la prévention et a travaillé en faveur de milieu de travail plus sain et sécuritaire. Les conseillers Conseiller scientifique Norman King Il a obtenu sa maîtrise en épidémiologie de l'Université McGill en 1978 et a fait une carrière de 35 ans dans le domaine de la santé au travail et de la santé environnementale. Actuellement retraité, il agit comme chargé de cours en santé et sécurité du travail à l'UQAM. Son rôle en tant que conseiller scientifique pour l'AVAQ l'amène à soutenir les victimes de maladies professionnelles causées par l'amiante et leurs familles dans le processus de réclamation pour maladie professionnelle. Il produit des expertises et témoigne en tant qu'expert devant les tribunaux. Il fournit également des informations scientifiques à l'AVAQ pour leurs interventions publiques visant à améliorer l'indemnisation et la prévention des maladies professionnelles causées par l'amiante. Conseillère juridique Sophie Mongeon Avocate spécialisée en défense des accidentés de la route, du travail, relations de travail et assurances invalidités, Sophie est diplômée de l'Université de Montréal et membre du Barreau du Québec depuis 1997. Après avoir été confrontée au décès de son père d'une infection nosocomiale contractée en centre hospitalier, elle est initiée au fonctionnement d’une association afin de militer pour le changement en étant membre de l’Association des victimes des infections nosocomiales (ADVIN). Forte de cette expérience et voulant faire plus que défendre les travailleurs.euses ou Successions de gens souffrant d’une exposition à l’amiante devant les tribunaux elle veut en faire plus et elle se joint, en tant qu'avocate-conseil pour l'Association des victimes de l'amiante (AVAQ), en informant les citoyens de leurs droits. Sophie Mongeon est fréquemment invitée à commenter l'actualité à la télévision et à la radio. Elle est l’animatrice du podcast "À Deux Maîtres" mais elle est surtout reconnue pour les capsules présentées sur TikTok avec 75 000 abonnées et vidéos vus plus de 10 Millions de fois. Son travail acharné a été récompensé par Best Lawyers Magazine et Lawyer Monthly. Yv-Bonnier Viger Norman King

  • Claude, b9aa6129-ccbc-489d-93f0-bfee386ddf1c

    < Retour Claude Le 24 mai 2010, mon père nous a quittés. Sa vie n'a été que souffrance...Imaginez avoir les deux plages pulmonaires calcifiées, il a travaillé toute sa vie en pensant qu'il ne faisait que faire vivre sa famille, mais en réalité, il signait son arrêt de mort, car il respirait des fibres d'amiantes à tous les jours... Mon père est devenu "aigri", car il avait énormément de difficultés à respirer et par ricochet toute la famille a été affectée. Lorsqu'il revenait du travail, il rapportait inévitablement des particules d'amiantes à la maison. Nous devons présentement consulter notre médecin afin de s'assurer que l'amiante ne nous a pas contaminés. L'Avaq fait un énorme travail en venant en aide aux victimes et à leurs familles! Merci à vous tous, Soyez bénis !🙏

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